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mon cerveau est ma limite

Cécile Vermeil, Head of Human Resources, Communications & PR · février 25, 2025

Il nous arrive tous de faire l’expérience, consciemment ou inconsciemment, de pensées limitantes. Ces convictions profondément ancrées peuvent freiner notre épanouissement et notre capacité à innover. Comprendre et surmonter ces obstacles ouvre de vastes perspectives pour notre développement personnel et professionnel.

les croyances limitantes : des obstacles invisibles

Les croyances limitantes sont des pensées ou des convictions que nous considérons comme des vérités absolues, mais qui, en réalité, restreignent nos actions et notre vision du monde.  

Elles trouvent souvent leur origine dans l’éducation, les expériences passées ou l’influence sociale. Selon les travaux d’Albert Bandura sur l’auto-efficacité*, ces convictions peuvent altérer notre perception de nos propres capacités et inhiber notre potentiel de réussite. En effet, lorsqu’un individu internalise une croyance négative à son sujet, il tend à adopter des comportements conformes à cette perception, créant ainsi un cercle vicieux de confirmation. D’autres facteurs comme la motivation intrinsèque ou l’environnement social jouent aussi un rôle clé dans la réussite.

Elles se manifestent sous forme de généralisations comme « Je ne suis pas fait pour le sport », « Je ne suis pas créatif », ou encore « Je suis trop vieux pour apprendre ».

Dans nos métiers, elles peuvent freiner la performance et l’innovation. Un manager peut penser « Je dois tout savoir pour être crédible », « Si je délègue, je perds le contrôle », ou encore « L’échec est inacceptable ». Ces idées restreignent la prise de risque, l’autonomie des équipes et l’évolution des entreprises.

De même, croire que « L’intelligence artificielle est réservée aux grandes entreprises » peut limiter l’adoption de technologies pourtant accessibles et stratégiques ; ou que « L’automatisation va remplacer les emplois humains » peut freiner des initiatives qui amélioreraient la productivité et la collaboration.

la neuroplasticité : le pouvoir de reprogrammer notre cerveau

Heureusement, la science nous offre une perspective encourageante. La neuroplasticité, ou plasticité cérébrale, est la capacité du cerveau à créer de nouvelles connexions neuronales. Donc à se remodeler tout au long de la vie en fonction de nos expériences et de nos apprentissages.

Cela signifie que nous pouvons modifier nos schémas de pensée en adoptant de nouvelles habitudes et en nous exposant à de nouvelles expériences.

5 questions à se poser pour dépasser ses pensées limitantes

  1. Dans quels domaines est-ce que je me sens limité ou je doute de mes capacités ? Reconnaître ces croyances comme premier pas vers le changement.
  2. Ces croyances sont-elles valides ? (voir encadré) Cette question permet de déterminer si elles sont fondées sur des faits ou des hypothèses et de remplacer les pensées négatives par des affirmations positives.
  3. Puis-je identifier des exemples de réussite ou démontrer des capacités mises en doute ? Ces preuves vont contrer les croyances limitantes.
  4. Suis-je capable de me fixer des objectifs réalistes ? Pour cela, décomposer ses objectifs en étapes gérables. Accomplir de petites étapes renforce la confiance en soi et réduit les pensées qu’on s’impose.
  5. Comment suis-je entouré ? Fréquenter des personnes qui encouragent et inspirent crée un environnement favorable pour renforcer les convictions positives.

et si on changeait d’angle de vue ?

L’un des leviers les plus puissants pour dépasser ses croyances limitantes est l’ouverture aux perspectives des autres. Chacun interprète le monde à travers son propre prisme. Ce qui peut sembler impossible pour l’un est peut-être une évidence pour un autre. Se poser la question « Qu’est-ce qui fait qu’il/elle y arrive et pas moi ? » permet de sortir d’une vision figée et sujective. En s’intéressant aux parcours de ceux qui ont réussi là où nous nous sentons bloqués aide à remettre en question nos certitudes. C’est s’offrir l’opportunité de transformer nos propres limites en tremplins : Comment quelqu’un d’extérieur analyserait-il ma situation ? Quel conseil me donnerait-il/elle ? Comment ferait-il/elle pour réussir ? Bousculer ses croyances, c’est aussi ouvrir la porte à la nuance et oser aller plus loin.

l'importance de l'ouverture et de la curiosité chez Itecor

Chez Itecor, nous valorisons l’écoute, la curiosité et la pensée créative. En encourageant nos consultants à dépasser leurs croyances limitantes, nous favorisons un environnement où chacun se sent libre d’explorer, d’innover et de collaborer. Cela leur permet non seulement d’accompagner nos clients de manière différenciante, mais aussi de leur proposer des services adaptés, audacieux et impactants.  

C’est pourquoi nous partageons régulièrement des articles qui invitent à repenser nos modes de pensée et à explorer de nouvelles perspectives. Parce que dans un monde en constante évolution, ceux qui osent voir plus loin façonnent l’avenir.

The Work by Byron Katie

The Work est une méthode d’auto-investigation développée par Byron Katie pour identifier et remettre en question les pensées stressantes qui nous limitent. En suivant un processus structuré, nous pouvons interroger nos croyances sous un nouvel angle, prendre du recul et gagner en clarté et en liberté intérieure.

Il repose sur quatre questions fondamentales. La troisième question est un pivot pour explorer d’autres perspectives, qui mènent à la quatrième et dernière question.

Cette question invite à examiner objectivement si la pensée en question est factuelle ou simplement une interprétation subjective.

Ici, il s’agit d’aller plus loin en testant si cette croyance est une vérité absolue ou si elle repose sur des perceptions, des émotions ou des biais.

Cette étape amène à observer l’impact émotionnel et comportemental de la pensée sur notre bien-être et nos relations.

Cette dernière phase permet d’imaginer comment nous nous sentirions et agirions si nous n’étions pas influencés par cette croyance limitante.

Ce processus aide à désamorcer les pensées négatives et à favoriser une meilleure connaissance de soi.

Footnotes:
[1]Bandura a introduit le concept d’auto-efficacité en 1977 dans son article fondateur Self-Efficacy: Toward a Unifying Theory of Behavioral Change, publié dans la revue Psychological Review. Il a démontré que la croyance en sa propre capacité à accomplir une tâche influence significativement la motivation, la résilience face aux échecs et la performance.

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